textes annees 80
Textes très anciens
Un enfant dans le temps
Il est assis les pieds ballants
A la recherche de ces tourments
Il découvre la vie lentement
Il en connaît déjà le temps
Son esprit parcours l’univers
A la recherche de cette lumière
Qui le guidera pour toujours
Sur un chemin sans possible retour
Il est à la recherche
De son identité
Il est à la recherche
De sa propre vérité
Le temps pose son emprise
Sur l’enfance qui se brise
Et pousse les esprit
Bien trop loin de la vie
L’enfant quitte ses tourments
Il se reprend juste à temps
Pour s’envoler de nouveau
Vers un monde bien plus beau
Et l’enfant devenu grand
Se souviendra de ce moment
Où il avait encore le temps
De rêver très souvent
Textes très anciens
Dans les yeux d’un enfant
Dans les yeux d’un enfant
On peut lire un tourment
Venant du plus profond de l’être
Et qui parle de bien-être
Un tourment qui pousse la question
A savoir si parfois l’émotion
N’est pas une forme d’illusion
Dans ce monde de démission
Dans les yeux d’un enfant
Il y a la tendresse de l’enfance
Vide de toutes les défenses
Qui viennent en grandissant
Dans les yeux d’un enfant
Vie un univers dément
Où la tendresse d’un cœur pur
Ignore ce qui est dur
Il a aussi une vérité
Libre de tout un passé
Qui met tout à nu
De sa candide vertu
Dans les yeux d’un enfant
S’épanouit cette simplicité
Faisant du rêve une liberté
Qui ignore le temps
Il y a tout ce que nous avons perdu
Pour gagner la taille au dessus
Ces cages qui nous ont enfermé
Loin du bonheur qui était né
Dans les eux d’un enfant
Il n’y a pas de temps
Il n’y a que la passion
De profiter de la vision
Il y a ce que nous sommes
Sans aucun préjugés
Lui ne joue pas les hommes
Il découvre qu’il est né
Dans les yeux d’un enfant
Il y a bien longtemps
J’ai rêver d’un présent
Qui serait différent
Dans les yeux d’un enfant
Il y a bien longtemps
J’ai découvert un monde
Où tout n’est pas immonde
Textes très anciens
Toujours un texte des années 80. N'hésitez surtout pas à commenter et à donner votre avis. Cela m'intéresse vraiment et me permet d'évaluer mon travail et de progresser. Mille merci d'avance et vive la vie!
Désert d’enfant
Un enfant au regard insignifiant
Traîne sa vie tout en sifflant
Il suit le corbillard trop lent
Qui porte en terre ses parents
Il est le seul à avoir le sourire
Qu’il semble difficilement contenir
A la pensée que bientôt
Il sera tout là-haut
Les condoléances le charme
Bien que jamais il ne désarme
Devant l’air malheureux
De ses amis beaucoup trop vieux
Enfin il se retrouve seul
Face à face avec le linceul
Il y pose un doux baiser
Bercé par ses larmes glacées
Puis il quitte l’endroit
Il y fait trop froid
Et part d’un pas traînant
A la recherche de ses parents
Il traverse la ville endormie
Qui fêta Noël à minuit
Lui laissant tout son mal
Pour aller au canal
Il s’y assied quelques instants
Attendant le bon moment
De rejoindre sa maman
Dans l’ivresse de l’instant
Puis il se lève souriant
Et hurle le mal déchirant
Responsable du vide
Qui le pousse au suicide
Enfin il plonge dans le canal
Refusant tout ce mal
Et avec un sourire
Se laisse doucement mourir
Textes très anciens
N’hésitez surtout pas à laisser un commentaire pour donner votre avis. Même négatif; tous les avis sont bons à prendre et permettent de progresser.
Voyage en vieillard
J’ouvre les yeux
Et regarde les vieux
Qui bringuebalent
S’en allant au bal
Ils ont l’air heureux
De se sentir mieux
Espérant retrouver
Leur jeunesse oubliée
Peu importe l’instant
Ils vivent pour un temps
Se souciant peu des murs
Qui encadrent le futur
Dont ils sont exclus
Etant beaucoup trop perclus
De souvenirs et de sourires
Qui encore les font rire
Ils s’installent dans le vent
D’une valse de leur temps
Oubliant leurs enfants
Depuis longtemps devenus grands
Allant même jusqu’à oublier
Leur âge déjà avancé
Ils s’amusent comme avant
Quand ils étaient enfants
Ils se démènent
Et nous emmènent
Dans un voyage hors du temps
Pour nous montrer le moment
Où jeunes pleins de vie
Tout comme aujourd’hui
Ils touchaient le firmament
Sur une valse de leurs parents
Je referme les yeux
Et quitte les vieux
Qui se moque de tout
Ils arrivent presque au bout
Mais ils vivent toujours
Leur premier amour
Qui les emmènera
Plus loi qu’ici bas
Et ils s’en moquent
Ce soir ils dansent
Et ils s’en moquent
Ce soir ils dansent
Textes écrits autour de mes 20 ans
Pauvres parents
Mes pauvres parents
Suis-je vraiment votre enfant
Moi qui vous regarde du temps
Malgré vos quarante ans
Mes pauvres parents
Où êtes-vous partis enfants
Pour vivre maintenant
Plus jeunes que votre enfant
Mes pauvres parents
Dites-moi pourquoi le temps
Ne vous laissa pas découvrir
L’émotion et le sourire
Mes pauvres parents
Dites-moi pourquoi
Tout ce manque d’émoi
Je le retrouve en moi
Mes pauvres parents
Dites-moi pourquoi
Toutes vos fausses lois
Sont parties loin de moi
Mes pauvres parents
Ecoutez votre enfant
Vous apprendre un instant
Qu’il n’est pas mort vivant
Mes pauvres parents
Ouvrez maintenant les yeux
Pour découvrir ce monde trop vieux
Où il n’y a plus d’enfants
Alors je vous dirai la vie
Le sang qui coule dans mes veines
Et qui fait que la vie
Me fait porter vos peines
Pourquoi avez-vous perdu
Tout ce que j’ai conquis
Pourquoi n’avez-vous pas voulu
De cette merveilleuse vie
Pourquoi êtes-vous devenus sourds
Devant tant de choses
Pourquoi êtes-vous devenus muets
Face à mes proses
Pourquoi êtes-vous devenus sourds
Au point de ne plus m’entendre
Pourquoi êtes-vous devenus muets
Face à ce que vous ne pouvez comprendre
Pourquoi êtes-vous devenus
Tels que je vous ai vu
Passablement vides d’absolu
Et ivres d’être perdus
Alors je ne ferai rien
Ne vous prendrai plus la main
Mais je vous dirai quand même
Que je vous aime, je vous aime
Des textes anciens
Un très ancien texte puisqu’il date de 83 ou 84. Pour la petite histoire, je me suis réveillé en pleine nuit et j'ai pris une feuille de papier et ma plume. Je l'ai littéralement jeté sur la feuille et me suis rendormi. Jusqu'à ce jour, je ne l'ai jamais retouché; je n'y parviens pas. Il est donc, comme les précédent tel qu'il est arrivé.
La mort n’existe pas
Incommodé par une métaphysique mal ordonnée
J’ai l’impression d’être étrangement libéré
De mille choses devenues désormais futiles
Qui me semblaient, pourtant, tellement utile
Les sensations nouvelles qui envahissent mon inconscient
Me rendent, sûrement, beaucoup trop conscient
De cette chose que vous refusez à tort
Et qui porte encore le nom de mort
J’aimerais tant que vos êtres substantiels
Qui ont, il y a longtemps, quittés le ciel
Retrouvent leur bien le plus cher
Et oublient maintenant leur chair
Partons à la découverte de l’éternité
Dont vous avez si vivement rêvée
N’osant pas en accepter la clé
Qui ressemble à une croix maquillée
Ne vous effrayez pas de vos pensées
Mais laissez-vous entraîner
Vers l’immaculé éternité
Qui se trouve à votre portée
Osez considérer cette fin
Comme un puits de sagesse
Qui, un jour, enfin
Rend nos pensées maîtresses
L’esprit est si subtil
Et tellement utile
Qu’il ne peut trouver ce qu’il cherche
Que dans l’éternité qu’on vous cacher
La mort n’existe pas
Et pas à pas
Nous allons à la vie
Vous en serez surpris
Je vous le dis
je vous le dis