Textes de chansons
Les derniers textes restés à l'état de projet
Les vieux amants
J’ai volé la rosée à tes lèvres
Me suis abreuvé de ta sève
J’ai frôlé ta peau de satin
Dans la douceur du matin
Je me suis gorgé de tes seins
J’ai plongé dans tes reins
J’ai usé mon regard
Sur tes yeux de miroir
Mais je reste cet amoureux
Un peu fou, un peu vieux jeu
Celui qui sera toujours ton amant
Malgré la pluie et les tourments
J’ai bu à ton calice
Goûté à ta matrice
J’ai envahi ton corps
M’enivrant de ses torts
J’ai enivré ton cœur
D’amour et de douceur
Puis de caresses en envies
J’ai sublimé ton esprit
Oui je reste cet amoureux
Un peu fou, un peu vieux jeu
Ton admirateur le plus fervent
Qui veut rester ton amant
J’ai uni mon âme
A ta matrice de femme
Laissant la liberté
Se faire emprisonner
J’ai donné plus que je n’avais
Plus que je n’aurais même jamais
Et je me suis enrichi
De m’être tant investi
Et je suis toujours cet amoureux
Un peu fou, un peu vieux jeu
Ton frère, ton amant, ton confident
Ton passé, ton futur, ton présent
Et même si aujourd’hui je me sens finir
Que je me sens prêt à mourir
Je veux te dire une dernière fois
L’amour de toi qui reste en moi
Les photos de mon enfance
Sur le long mur du silence
J’ai agrafé les photos de mon enfance
Puis je me suis doucement éloigné
Vers un autre espace de liberté
Je ne voulais pas garder cette peur
Qui au long fil des heures
Avait fait de moi un adolescent
Ivre des blessures infligées à l’enfant
Lentement les blessures se sont refermées
Je commençais à cicatriser
J’en avais marre de faire le tour
De cette vie en mal d’amour
Puis dans mon cœur d’éphémère
S’est élevée une étonnante lumière
Alors j’ai retrouvé le long mur du silence
Et j’ai arraché les photos de mon enfance
Ce jour là, j’ai quitté la chrysalide
Pour devenir un être hybride
J’ai ouvert les ailes de mon âme
Au voyage initiatique de l’astral
Alors j’ai cru en la vie
En l’homme trop souvent meurtri
En toutes choses ici bas
En l’univers et ses lois
Le long mur du silence
Emmenait les photos de mon enfance
Puis mes souvenirs d’innocence
Ne me laissant que la présence
Le temps qui passe
Regarder le temps qui passe
Quand parfois rien ne se passe
Et rester de guerre lasse
A tout jamais sur place
Ou encore le temps qui passe
Comme un instant se prélasse
Un moment si fugace
Qu’il ne laisse pas de traces
Voir même le temps passé
A parfois s’enivrer
Dans toutes les soirées
De la bonne société
Mais il y a le temps qui passe
Celui qui laisse des traces
De celles qui jamais ne s’effacent
Même avec des tours de passe-passe
Et puis ce temps qui passe
Qui s’installe dans la place
Comme une ombre trop lasse
Qui un jour nous dépasse
Voir même le temps passé
Qu’on a pas pu compter
Tant il s’est envolé
Tout au fil des années
Puis le temps qui passe
Brûlant d’une flamme pugnace
Qui sans cesse retrace
Un moment qui s’efface
Ce temps qui passe
Lentement nous efface
Et nous mène à notre place
En plein cœur de l’espace
Le temps qu’on peut regarder
Grandit un peu chaque année
Et nous mène doucement
Vers un ultime moment
Le temps a passé
Il s’est finalement envolé
Il ne reste que des souvenirs
Qui commence aussi à s’enfuir
Textes de chansons
Toujours des projets qui sont restés en l'état
Au début
Comme dans une autre histoire
Tout a commencé dans le noir
Et en suivant un rai de lumière
Je me suis retrouvé sur la terre
Je vivais l’instant zéro
Où tout est encore trop beau
Et gonflais ma poitrine de la vie
M’enivrant de son envie
J’étais un nouveau né
Dorloté, cajolé
Un ange inespéré
Presque une divinité
Puis la valse
A prit sa place
Alors j’ai eu dix ans
Comme ça en un instant
Doucement je devenais grand
Sans m’en rendre compte vraiment
Mais il y avait quand même
Dans la cours quelques billes
Et puis aussi quelques filles
Qu’on aimait bien quand même
J’étais devenu un enfant
Attendant d’être grand
Plus un ange inespéré
Plus dorloté, plus cajolé
Puis la valse
A reprit sa place
Alors je fêtais mes vingt ans
Dans l’ivresse et dans l’instant
Plein de cette folle inconscience
Qu’on appelle encore l’innocence
Pensant qu’on pouvait faire autrement
Que ce qu’avaient fait mes parents
Je n’en ai fait qu’à ma tête
Et puis j’ai fait la fête
J’avais quitté l’enfance
Et survolé l’adolescence
En fait un ange inespéré
Juste une peu déconnecté
Puis la valse
A reprit sa place
Plus tard
Tout avait commencé dans le noir
Comme dans une autre histoire
J’avais suivi un rai de lumière
Et m’étais retrouvé sur la terre
Mais c’était il y a trente ans
Et me voilà maintenant
Avec de drôle d’idées en tête
Qui ne me mettent pas à la fête
J’étais devenu un adulte
Sans avoir aucun but
En fait un ange inespéré
Juste un peu largué
Puis la valse
A reprit sa place
Je me suis retrouvé en quarantaine
Quand je courais à perdre haleine
Ne sachant plus très bien
Ce que je fuyais avec entrain
J’avais gardé mes rêves d’enfant
Tous mes espoirs un peu déments
Et tous les rires coloriés
Que j’avais libérés
J’avais atteint l’âge mûr
Sans que cela ne soit trop dur
En fait un ange inespéré
Qui s’était envolé
Et puis la valse
A reprit sa place
Puis j’ai fêté mes cinquante ans
Riant comme un adolescent
Qui ne prend rien au sérieux
Se contente d’être heureux
Mes enfants étaient grands
Et suivaient d’autres vents
Ils prenaient le relais
Préparaient mon retrait
J’étais tout simplement
Devenu vivant
Un ange inespéré
Heureux et comblé
Puis la valse
A reprit sa place
Textes de chanson
L’identité secrète
Allez à la découverte
De son identité secrète
Parcourir les chemins lointains
Fouiller les moindres recoins
Plonger au plus profond
De ce jardin d’émotions
Indéfectible réceptacle
De toutes nos pensées en débâcle
Oser découvrir l’essence
De ce qui en nous pense
Trouver le point, la référence
Le schéma, la concomitance
Puis dans une explosion de joie
Oser briser tout cela
Repartir sur d’autres bases
D’autres lois, d’autres extases
Redécouvrir la liberté
D’être tel qu’on est né
Sans cet apprentissage
Qui n’est qu’un métissage
Réinventer la vie, les rires et les sourires
Puis se souvenir de tous ses soupires
Des instants heureux ou malheureux
Qui ont fait briller nos yeux
Abolir le joug du mental
Et son monde subliminal
Pour retrouver l’identité
De ce qui est inné
Quitter le monde substantiel
Pour en revenir à l’essentiel
Et retrouver la racine
Qui parcours nos échines
Etre sans conditions
Sans dommage collatéral
Allez au bout de la vision
Qui guide nos émotions
Une vie de larme
Je suis née une nuit d’hiver
Sous un orage, une pluie d’enfer
Comme sous le coup du sort
Je suis née sur un rebord
Mais ne pouvant garder mon aplomb
J’ai aussitôt quitté le surplomb
Et me suis mise à plonger vers l’infini
Sur un tapis en poudre de riz
Je roulais vers mon destin
Sans penser à demain
Je n’étais faite que pour l’instant
Pour l’éclosion d’un sentiment
Et j’aimais que les choses soient ainsi
Que ma vie ne soit pas infinie
Que cette fraction, cet instantané
Soit l’apogée de ma destiné
J’aimais montrer ma faiblesse
L’eau vive de ma détresse
Celle qui cachait la force
Briseuse de toutes les écorces
Mais déjà je quittais le tapis
Tendu de poudre de riz
Et chutais vers l’infini
Que deviendrait la nuit
Puis un bref scintillement
Un éclair dans le temps
Et cette brusque explosion
En myriade d’émotions
Le trou
Presque trop loin de tout
Tout au fond de mon trou
Je pense encore à vous
Qui m’avez rendu fou
Je n’y peux rien, je suis comme ça
Fait de cet étrange bois
Avec lequel on fait les croix
Qu’on porte encore ici et là
Ma croix c’est toi
Qu’on appelle la femme
Quand mon cœur de bois
Est pris dans tes flammes
Malgré tout
Au fond de mon trou
Je pense encore à vous
Qui m’avez rendu fou
Si vous saviez
Ce que j’ai à donner
A offrir en partage
Pour sortir du mirage
Vous oseriez
Laisser tomber
Les masques que vous portez
A longueur de journée
On verrait naître la femme
Qui sent vibrer son âme
Sous un regard de tendresse
Qui doucement la caresse
Mais tout au fond de mon trou
Loin de vos yeux, loin de tout
Je rêve encore de vous
Qui m’avez rendu fou
Et dans ce fameux trou
Bien trop loin de vous
Je continue à vous aimer
Même si vous m’avez oublié
Textes de chanson
Encore, des abandonnées!
Les enfants de nos rues
Que sont devenus
Les enfants de nos rues
Qui le regard enjôleur
Apportaient un peu de bonheur
Pourquoi ont-ils disparu
Ces temps dont on ne se souvient plus
Qui faisaient rire les enfants
Et sourire les parents
Que sont devenus
Les enfants de nos rues
Pourquoi ont-ils pris les armes
Pour répondre à leurs larmes
Il y eu ce grand trou
Qui emporta tout
Emmenant nos enfants
Dans un monde de dément
Ils connurent la guerre
Qui dévisageait la terre
Emmenant avec elle
Leurs rêves d’enfants rebelles
Refrain
Quelle est triste la vision
De ces guerres d’illusions
Où ceux qui se couchent sur le dos
Ne sont pas encore bien haut
Il y a ces visages meurtris
D’enfants quittant déjà la vie
Entraînés dans une ronde
Où tout devient immonde
Que sont devenus
Les enfants de nos rues
Pourquoi n’ont-ils pas vécu
Loin de ceux qui s’entre-tuent
Pourquoi les armes
Ont-elles remplacées les larmes
N’est-ce pas dommage
De mourir à cet âge
Loup
je hurle à la mort
Avec mes frères loups
Pour un soir tous fous
Nous crierons tous nos torts
Hurle frère de sang
Parle des amants
Noce de nuit, noce de sang
Pour tous nos enfants
J’ai rêvé d’être un loup
Etre prince, être roi
Dans le royaume des lois
La pleine lune parait
Dévoilant tous les traits
De ces adorateurs prostrés
Trop soucieux de la vénérer
Hurlements de haine
Dévalant la plaine
Ivres de souffrances
Harcelés à outrance
Refrain
Nos hurlements se répercutent
Ils entrent dans la lutte
Affrontant un destin
Qui leur parle latin
J’ai rêvé cette liberté
Ivresse du nouveau né
Saoulé par son pouvoir
J’ai brisé tous les miroirs
Refrain
J’ai rêvé...
Textes de chanson
Toujours de celle qui ont quitté notre répertoire.
Les paroles des sages
Les paroles de nos sages
Laissent les livres d’images
A l’insouciance éphémère
Des enfants de la terre
Elles sourient en les regardant
Doucement devenir grands
Et traverser les joies, les peines
Qui les tiennent en haleine
Mais un jour viendra
Où l’on s’en rappellera
Alors elles nous aideront
Pour répondre à la question
Les paroles des sages
Bien loin des livres d’images
Sont portées par des vents
Qui survolent le temps
Elles sourient à la vie
Cette valse, cette folie
Elles savent depuis longtemps
Qu’un jour on sera grand
Et quand ce jour viendra
Peut-être qu’on se souviendra
De ces fariboles, ces illusions
Qui répondent à toutes les questions
Mais les paroles de nos sages
Ne font pas bon ménage
Avec ce qui est demandé
Dans notre société
Alors elles se perdent dans l’oubli
Sans peine, ni regret, ni ennui
A quoi servirait cette vie
Sans la présence de l’esprit
Ainsi elles reviendront
De cette oubli sans dimension
Mais est ce qu’elles répondront
A la nouvelle question
Comme un nuage
J’aimerais caresser ton corps
Comme on caresse un nuage
Et enfin graver l’image
Du bonheur sur ton visage
Je veux faire vibrer ton âme
Et découvrir la femme
J’aimerais caresser ton corps
Comme on effeuille une rose
Et plonger vers son essence
Sans qu’il y ait de différences
Je veux faire grandir la flamme
Qui unira nos deux âmes
Je te ferai l’amour
Comme cet enfant
Qui découvre pour toujours
La magie du moment
Prends la main que je te tends
La douceur est dedans
Comme une caresse du cœur
Pour l’amant qui a peur
Je veux te faire oublier
Tout ce qui t’a blessé
Refrain
J’aimerais caresser ton corps
Comme on caresse un nuage
Lui faire découvrir le rivage
Où se perdent les âges
Et voir briller dans tes yeux
Cet amour merveilleux
Puis je caresserai ton cœur
Avec tant de douceur
Qu’il en oubliera les heures
Où ton âme fut en pleurs
Je ne veux que ton bonheur
Et ne suis que douceur
Je ne veux que ton cœur
Pour lui offrir mes heures
L’arbre à palabres
Sous l’arbre à palabres
Tous assis sur le sable
On racontait des fables
Sous l’arbre à palabres
On parlait du vaudou
De celui qui rend fou
De celui qui fait peur
A toutes les heures
On vivait cette vie
Qu’on ne connaît pas ici
En chantant l’espérance
De la délivrance
Sous l’arbre à palabres
On créait d’autres ondes
On sortait de ce monde
Sous l’arbre à palabres
On vivait l’Afrique
Dans sa splendeur ethnique
On vivait l’Afrique
Et ce qu’elle a de magique
Puis au son du djembé
On se mettait à danser
Pour célébrer la magie
Qu’on ne trouvait qu’ici
Ami d’où que tu viennes
Où que tu ailles
N’oublie pas
Les peuples Africains
Bis