Des textes anciens
Un très ancien texte puisqu’il date de 83 ou 84. Pour la petite histoire, je me suis réveillé en pleine nuit et j'ai pris une feuille de papier et ma plume. Je l'ai littéralement jeté sur la feuille et me suis rendormi. Jusqu'à ce jour, je ne l'ai jamais retouché; je n'y parviens pas. Il est donc, comme les précédent tel qu'il est arrivé.
La mort n’existe pas
Incommodé par une métaphysique mal ordonnée
J’ai l’impression d’être étrangement libéré
De mille choses devenues désormais futiles
Qui me semblaient, pourtant, tellement utile
Les sensations nouvelles qui envahissent mon inconscient
Me rendent, sûrement, beaucoup trop conscient
De cette chose que vous refusez à tort
Et qui porte encore le nom de mort
J’aimerais tant que vos êtres substantiels
Qui ont, il y a longtemps, quittés le ciel
Retrouvent leur bien le plus cher
Et oublient maintenant leur chair
Partons à la découverte de l’éternité
Dont vous avez si vivement rêvée
N’osant pas en accepter la clé
Qui ressemble à une croix maquillée
Ne vous effrayez pas de vos pensées
Mais laissez-vous entraîner
Vers l’immaculé éternité
Qui se trouve à votre portée
Osez considérer cette fin
Comme un puits de sagesse
Qui, un jour, enfin
Rend nos pensées maîtresses
L’esprit est si subtil
Et tellement utile
Qu’il ne peut trouver ce qu’il cherche
Que dans l’éternité qu’on vous cacher
La mort n’existe pas
Et pas à pas
Nous allons à la vie
Vous en serez surpris
Je vous le dis
je vous le dis