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Les mots d'hugo

l'auteur communique

Un regard sur le monde

25 Novembre 2023 Publié dans #L'auteur communique

Un petit texte, qui pourrait passer pour un pamphlet, écrit en 2010, et qui, à mon avis, correspond bien à la société d'aujourd'hui. Ce n'est, bien sur, qu'une approche des plus personnelle.

 

Laisser la plume libre de s’exprimer. La laisser suivre l’étincelle électrique qui parcourt mes neurones et mes synapses. Elle est en quête de ma pensée, d’une part inconsciente de ma psyché. Mais que trouvera t-elle dans les circonvolutions de cette cervelle d’humain. Peut-être découvrira t-elle tous ses rêves qui peuplèrent un passé enfoui depuis bien longtemps, à moins qu’elle ne surprenne les songes qui restent toujours présent et qui, à leur corps défendant, continu de mener mon existence à travers un monde s’appauvrissant, se lénifiant. Où sont donc passées les grandes envolées lyriques de la conscience humaine. L’inconscient collectif s’est-il à tout jamais perdu dans les méandres d’une société dictatoriale qui à tout basé sur le paraître, sur la matérialité. N’a-t-elle pas enterré un peu rapidement la plus belle part de l’humanité, celle qui rêvait d’un monde meilleur basé sur des règles simples et adaptables à tous. Les utopies se sont envolées, balayées par un vent de folie et d’ivresse qui prône la toute puissante individualité au mépris de toutes les règles universelles. L’être humain n’est plus un artisan du monde mais un piètre subalterne ne voyant pas plus loin que ne lui permet sa sociale lanterne. C’est devenu un guerrier en lutte permanente. Tout d’abord contre lui-même afin de parfaire son image et de la rendre plus acceptable aux yeux des autres. De rentrer dans le moule pour ne plus être à l’extérieure de cette société uniformisée, où les seuls critères qui soient valides ressemblent à s’y méprendre à d’étrange appartenance tribale. Et d’ailleurs ces pratiques sauvageonnes n’ont-elles pas inondé le monde de leur tyrannique tendance. Qui aujourd’hui ose encore ne pas avoir de piercing, ne pas être tatoué, ne pas être dans l’une des quelconques factions de mode qui diligente notre appartenance à tel groupuscule, à telle position sociale. L’être humain n’est plus lui-même, il s’est transformé en reflet, en image, en produit. Et, il semblerait que plus cette tendance prend de l’ampleur plus le monde va mal et tourne peu à peu au vinaigre, à l’anarchie économique et sociale. Une forme de débâcle d’idéaux en mal de sensibilité, en mal de la plus infime part d’humanité. Et finalement en mal d’identité réelle. L’essence même de la condition humaine semble avoir été happé par ce maelstrom de matérialité outrancière. Les grandes idées se sont envolées, piégées par l’inéluctable réalité économique ; un tyran de papier qui domine le monde, assujetti les esprits. Où sont donc passé mes frères humains ? Qu’on t-il fait de leurs cœurs, de leurs émotions et de leurs sentiments. Les ont-ils mis aux enchères sur le très puissant et très saint autel de la réussite matérielle, de l’autosatisfaction, de nombrilisme le plus bas et le plus élémentaire qui soit. Le veau d’or est de retour plus présent que jamais. Ces adeptes, sans cesse plus nombreux et plus dépendant, ne cesse de le porter tel un dieu. L’image a tout remplacé, tout dévasté. Finalement nos rêves enfouis sont devenus des ennemis avec lesquels la société nous à piégé. Elle s’est emparée de notre inconscient et de notre mental pour faire de nous des esclaves, des machines, des cyborgs. Cependant une lueur d’espoir m’anime et me met en joie, face à cette ineptie de société. La société actuelle, malgré ses derniers soubresauts, malgré son envie de perdurer et de vivre, se meurt. Atteinte par la pire et la plus sauvage des maladies : le pourrissement. Nous sommes arrivés à un tel stade de dépendance qu’il ne nous est plus possible de faire machine arrière, c’est une course éperdue vers l’avant, vers la folie, le néant. Et ce système, cette machine de guerre sans sentiments, ni pensée, est cependant tout à fait consciente de sa décrépitude, de sa déchéance. Elle se sait malade et mourante. Pourtant, elle veut encore cueillir les fruits de ses millénaires de travail et de manipulations, même si ces derniers sont déjà blets depuis longtemps. Le plus paradoxale dans tout cela ce n’est pas temps qu’elle refuse de mourir mais c’est plutôt de voir comment ceux qui en sont, plus que quiconque responsables, tentent maladroitement de sauver ce navire déjà à moitié abîmé. A grand renfort d’illusion ils tentent et de se convaincre et de nous convaincre, comme si une possibilité de rémission pouvait être possible. Ne voient-ils pas qu’il est déjà bien trop tard pour réagir, bien trop tard pour sauver le système. Ils ne le peuvent plus, trop empêtré qu’ils sont par leurs obsessionnelles névroses, par leurs délires paranoïaques. Il est trop tard, l’empire s’écroule. La planète elle-même ne nous supporte presque plus. Tout est allé trop loin, trop vite. Les mensonges ont pourris le monde, assassinés la vie. Mais, car il peut toujours y avoir un mais. Mais il y aura un après, peut-être un monde nouveau, monté sur des bases plus naturelles, plus humaines et surtout plus harmonieuses. Un monde où le concept tendrait à l’harmonie ; ne pas exploiter la planète et les gens, mais être en osmose, aller vers la collaboration. User de principe simples et élémentaires qui garantissent un bien être sur tout les plans et à quelque niveau que cela soit. Un schéma simpliste et pourtant subtil basé sur un postulat unique qui ferait l’unanimité. Cette pensée pourrait tenir en une seule phrase, inspirée de ces lois robotiques prévues pour préserver la vie humaine. Faire ce que l’on aimerait qu’on nous fasse. Simplissime n’est-il pas et pourtant lorsqu’on y regarde de plus près, qu’on prend le temps de s’en imprégner et de s’interroger, cela n’est pas si simple qu’il y paraît. Et plus notre attention se développe et pousse son analyse et plus cela paraît tout bonnement difficile. Cela demande une grande part de conscience, tant envers nous même ; nos pensées, nos sentiments, nos envies, qu’envers les autres. Car cet état de perception implique forcément la conscience de l’autre, c’est l’envers de notre décor quotidien où seule la perception de l’ego compte. Cela engage l’être tout entier, la création tout entière. C’est un dépassement de soi-même, une profonde évolution, ou plutôt une intense révolution de la condition humaine. Et pourtant ne serait-ce pas là l’unique solution qu’il nous reste. Ne serait-ce pas notre seul moyen de survie. Notre seul espoir et notre seul avenir.

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Qui suis-je

13 Octobre 2023 Publié dans #L'auteur communique

     Tout d'abord, j'aimerais saluer chaleureusement ceux qui passent sur ces pages et y trouvent un intérêt.

J'aimerais vous en dire un peu plus à mon sujet et surtout vous expliquer comment je travaille. Lorsque je prends la plume, et oui le bic est proscrit dans mon monde créatif, je n'ai pas forcément une idée. J'ouvre mon cahier, y pose la date du jour et, comme par magie, comme par miracle, les mot se précipitent dans ma tête et fusent sur le cahier. J'avoue qu'à cet instant la seule chose qui compte pour moi c'est le bruissement de la plume sur le papier, le rythme de mon écriture qui m'entraîne dans un autre monde. Là, les choses fusent, se précipitent. Je rature peu, voir pas et le texte s'écrit presque seul. En moyenne il me faut dix à quinze minutes pour qu'il prenne naissance. Le temps le plus long que j'ai passé sur un texte, nouvelles mis à part, et qui dans ce cas était une commande, n’excède pas les trente minutes. Les idées sont là, je ne connais pas le syndrome de la page blanche.

Pour être plus précis j'écris depuis mes dix huit printemps et je frôle les soixante. Et à ce jour je dois avoisiner le milliers de textes.

Je vous mets des photos du cahier sur lequel je travaille en ce moment. Evidemment ce n'est pas mon premier cahier et j'en ai de nombreux en stock. Les photos me servent aussi à prouver, dans un monde de mensonge et d'illusion, que je ne triche pas. Ce ne fut hélas pas toujours le cas, mais un jour lassé de me mentir à moi-même, j'ai simplement arrêter de mentir tout court.

J'espère sincèrement que mes écrits plaisent à certains. A ceux qui ne se sentent pas concernés par cet attrait, je vous encourage vivement à exprimer vos ressentis, vos critiques. Loin de m'offusquer, cela me permettra de grandir et m'améliorer. Ayant dompté mon égo, cela ne présente aucun soucis pour moi.

Donc si vous me lisez, bonne lecture et je l'espère bon voyage.

Hugues.

Il s'agit du texte en hommage et la première page du texte l'instrument que vous trouverez dans la section textes depuis 2020. Présentés tels qu'ils sont sortis. (La preuve est là)

Il s'agit du texte en hommage et la première page du texte l'instrument que vous trouverez dans la section textes depuis 2020. Présentés tels qu'ils sont sortis. (La preuve est là)

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