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Les mots d'hugo

Textes très anciens

24 Février 2024 Publié dans #Textes années 80

N’hésitez surtout pas à laisser un commentaire pour donner votre avis. Même négatif; tous les avis sont bons à prendre et permettent de progresser.

 

Voyage en vieillard

J’ouvre les yeux

Et regarde les vieux

Qui bringuebalent

S’en allant au bal

Ils ont l’air heureux

De se sentir mieux

Espérant retrouver

Leur jeunesse oubliée

 

Peu importe l’instant

Ils vivent pour un temps

Se souciant peu des murs

Qui encadrent le futur

Dont ils sont exclus

Etant beaucoup trop perclus

De souvenirs et de sourires

Qui encore les font rire

 

Ils s’installent dans le vent

D’une valse de leur temps

Oubliant leurs enfants

Depuis longtemps devenus grands

Allant même jusqu’à oublier

Leur âge déjà avancé

Ils s’amusent comme avant

Quand ils étaient enfants

 

Ils se démènent

Et nous emmènent

Dans un voyage hors du temps

Pour nous montrer le moment

Où jeunes pleins de vie

Tout comme aujourd’hui

Ils touchaient le firmament

Sur une valse de leurs parents

 

Je referme les yeux

Et quitte les vieux

Qui se moque de tout

Ils arrivent presque au bout

Mais ils vivent toujours

Leur premier amour

Qui les emmènera

Plus loi qu’ici bas

 

Et ils s’en moquent

Ce soir ils dansent

Et ils s’en moquent

Ce soir ils dansent

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Textes écrits autour de mes 20 ans

21 Février 2024 Publié dans #Textes années 80

Pauvres parents

 

Mes pauvres parents

Suis-je vraiment votre enfant

Moi qui vous regarde du temps

Malgré vos quarante ans

 

Mes pauvres parents

Où êtes-vous partis enfants

Pour vivre maintenant

Plus jeunes que votre enfant

 

Mes pauvres parents

Dites-moi pourquoi le temps

Ne vous laissa pas découvrir

L’émotion et le sourire

 

Mes pauvres parents

Dites-moi pourquoi

Tout ce manque d’émoi

Je le retrouve en moi

 

Mes pauvres parents

Dites-moi pourquoi

Toutes vos fausses lois

Sont parties loin de moi

 

Mes pauvres parents

Ecoutez votre enfant

Vous apprendre un instant

Qu’il n’est pas mort vivant

 

Mes pauvres parents

Ouvrez maintenant les yeux

Pour découvrir ce monde trop vieux

Où il n’y a plus d’enfants

 

Alors je vous dirai la vie

Le sang qui coule dans mes veines

Et qui fait que la vie

Me fait porter vos peines

 

Pourquoi avez-vous perdu

Tout ce que j’ai conquis

Pourquoi n’avez-vous pas voulu

De cette merveilleuse vie

 

Pourquoi êtes-vous devenus sourds

Devant tant de choses

Pourquoi êtes-vous devenus muets

Face à mes proses

 

Pourquoi êtes-vous devenus sourds

Au point de ne plus m’entendre

Pourquoi êtes-vous devenus muets

Face à ce que vous ne pouvez comprendre

 

Pourquoi êtes-vous devenus

Tels que je vous ai vu

Passablement vides d’absolu

Et ivres d’être perdus

 

Alors je ne ferai rien

Ne vous prendrai plus la main

Mais je vous dirai quand même

Que je vous aime, je vous aime

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Des textes anciens

14 Février 2024 Publié dans #Textes années 80

          Un très ancien texte puisqu’il date de 83 ou 84. Pour la petite histoire, je me suis réveillé en pleine nuit et j'ai pris une feuille de papier et ma plume. Je l'ai littéralement jeté sur la feuille et me suis rendormi. Jusqu'à ce jour, je ne l'ai jamais retouché; je n'y parviens pas. Il est donc, comme les précédent tel qu'il est arrivé.

La mort n’existe pas

 

Incommodé par une métaphysique mal ordonnée

J’ai l’impression d’être étrangement libéré

De mille choses devenues désormais futiles

Qui me semblaient, pourtant, tellement utile

 

Les sensations nouvelles qui envahissent mon inconscient

Me rendent, sûrement, beaucoup trop conscient

De cette chose que vous refusez à tort

Et qui porte encore le nom de mort

 

J’aimerais tant que vos êtres substantiels

Qui ont, il y a longtemps, quittés le ciel

Retrouvent leur bien le plus cher

Et oublient maintenant leur chair

 

Partons à la découverte de l’éternité

Dont vous avez si vivement rêvée

N’osant pas en accepter la clé

Qui ressemble à une croix maquillée

 

Ne vous effrayez pas de vos pensées

Mais laissez-vous entraîner

Vers l’immaculé éternité

Qui se trouve à votre portée

 

Osez considérer cette fin

Comme un puits de sagesse

Qui, un jour, enfin

Rend nos pensées maîtresses

 

L’esprit est si subtil

Et tellement utile

Qu’il ne peut trouver ce qu’il cherche

Que dans l’éternité qu’on vous cacher

 

La mort n’existe pas

Et pas à pas

Nous allons à la vie

Vous en serez surpris

Je vous le dis

je vous le dis

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