Textes très anciens
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Voyage en vieillard
J’ouvre les yeux
Et regarde les vieux
Qui bringuebalent
S’en allant au bal
Ils ont l’air heureux
De se sentir mieux
Espérant retrouver
Leur jeunesse oubliée
Peu importe l’instant
Ils vivent pour un temps
Se souciant peu des murs
Qui encadrent le futur
Dont ils sont exclus
Etant beaucoup trop perclus
De souvenirs et de sourires
Qui encore les font rire
Ils s’installent dans le vent
D’une valse de leur temps
Oubliant leurs enfants
Depuis longtemps devenus grands
Allant même jusqu’à oublier
Leur âge déjà avancé
Ils s’amusent comme avant
Quand ils étaient enfants
Ils se démènent
Et nous emmènent
Dans un voyage hors du temps
Pour nous montrer le moment
Où jeunes pleins de vie
Tout comme aujourd’hui
Ils touchaient le firmament
Sur une valse de leurs parents
Je referme les yeux
Et quitte les vieux
Qui se moque de tout
Ils arrivent presque au bout
Mais ils vivent toujours
Leur premier amour
Qui les emmènera
Plus loi qu’ici bas
Et ils s’en moquent
Ce soir ils dansent
Et ils s’en moquent
Ce soir ils dansent
Textes écrits autour de mes 20 ans
Pauvres parents
Mes pauvres parents
Suis-je vraiment votre enfant
Moi qui vous regarde du temps
Malgré vos quarante ans
Mes pauvres parents
Où êtes-vous partis enfants
Pour vivre maintenant
Plus jeunes que votre enfant
Mes pauvres parents
Dites-moi pourquoi le temps
Ne vous laissa pas découvrir
L’émotion et le sourire
Mes pauvres parents
Dites-moi pourquoi
Tout ce manque d’émoi
Je le retrouve en moi
Mes pauvres parents
Dites-moi pourquoi
Toutes vos fausses lois
Sont parties loin de moi
Mes pauvres parents
Ecoutez votre enfant
Vous apprendre un instant
Qu’il n’est pas mort vivant
Mes pauvres parents
Ouvrez maintenant les yeux
Pour découvrir ce monde trop vieux
Où il n’y a plus d’enfants
Alors je vous dirai la vie
Le sang qui coule dans mes veines
Et qui fait que la vie
Me fait porter vos peines
Pourquoi avez-vous perdu
Tout ce que j’ai conquis
Pourquoi n’avez-vous pas voulu
De cette merveilleuse vie
Pourquoi êtes-vous devenus sourds
Devant tant de choses
Pourquoi êtes-vous devenus muets
Face à mes proses
Pourquoi êtes-vous devenus sourds
Au point de ne plus m’entendre
Pourquoi êtes-vous devenus muets
Face à ce que vous ne pouvez comprendre
Pourquoi êtes-vous devenus
Tels que je vous ai vu
Passablement vides d’absolu
Et ivres d’être perdus
Alors je ne ferai rien
Ne vous prendrai plus la main
Mais je vous dirai quand même
Que je vous aime, je vous aime
Des textes anciens
Un très ancien texte puisqu’il date de 83 ou 84. Pour la petite histoire, je me suis réveillé en pleine nuit et j'ai pris une feuille de papier et ma plume. Je l'ai littéralement jeté sur la feuille et me suis rendormi. Jusqu'à ce jour, je ne l'ai jamais retouché; je n'y parviens pas. Il est donc, comme les précédent tel qu'il est arrivé.
La mort n’existe pas
Incommodé par une métaphysique mal ordonnée
J’ai l’impression d’être étrangement libéré
De mille choses devenues désormais futiles
Qui me semblaient, pourtant, tellement utile
Les sensations nouvelles qui envahissent mon inconscient
Me rendent, sûrement, beaucoup trop conscient
De cette chose que vous refusez à tort
Et qui porte encore le nom de mort
J’aimerais tant que vos êtres substantiels
Qui ont, il y a longtemps, quittés le ciel
Retrouvent leur bien le plus cher
Et oublient maintenant leur chair
Partons à la découverte de l’éternité
Dont vous avez si vivement rêvée
N’osant pas en accepter la clé
Qui ressemble à une croix maquillée
Ne vous effrayez pas de vos pensées
Mais laissez-vous entraîner
Vers l’immaculé éternité
Qui se trouve à votre portée
Osez considérer cette fin
Comme un puits de sagesse
Qui, un jour, enfin
Rend nos pensées maîtresses
L’esprit est si subtil
Et tellement utile
Qu’il ne peut trouver ce qu’il cherche
Que dans l’éternité qu’on vous cacher
La mort n’existe pas
Et pas à pas
Nous allons à la vie
Vous en serez surpris
Je vous le dis
je vous le dis